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Sujet: Concours d'écriture n°1 - Spécial Décembre Ven 9 Déc - 19:04
Salut à tous !
Voici le sondage pour élire le meilleur texte du concours n°1 d'écriture Il durera du 21 Décembre 2011 jusqu'au 31 Décembre 2011 !
Lisez tous les textes et votez ! (plusieurs choix possible durant le vote)
Texte 1
Spoiler:
Jeu de piste de Noël
« Vacances !! » Ca y est, l’heure des vacances avait sonné au lycée privé Sainte Antonia. Seulement, ce lycée n’était pas vraiment comme les autres : il réunissait tout les enfants des plus grandes personnalités du pays. N’étant pas toujours présent pour leurs enfants, et ce, même pour Noël, le lycée organisait tout les ans, un voyage pour les vacances, même si naturellement, les lycéens dont les parents étaient présents pour les fêtes le passaient avec eux. Cette année, pour les terminales, le voyage de Noel se passait dans un grand chalet à la montagne. « Alors Naomi, ta valise est prête ? - Oui Nai, depuis hier, mais j’ai du vider les trois quarts de ma chambre à l l’internat. J’ai trop hâte de partir ! » -Moi aussi ! Au fait, t’as lu le programme pour les vacances ? -Oui, arrivée demain dans la soirée. Après demain : décoration du chalet et après j’ai pas retenu… - C’est pas grave, on verra bien comment ça se passera. »
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Le lendemain, tous es élèves quittèrent le lycée et son internat pour se rendre dans le chalet de Sainte Antonia. Dans le bus, on pouvait sentir l’excitation des deux semaines sans cours. Et, dans le fond du bus, on pouvait entendre une conversation intéressante entre deux garçons : « Tu sais Alex, la période de Noel, c’est le moment idéal pour lui dire. Dit Marco -Je sais pas… Je la connais depuis super longtemps et je sais pas du tout ce qu’elle pense de moi….. - Ouais, mais tu sauras pas si tu lui demande pas ! » Le voyage se poursuivit dans la joie et la bonne humeur, jusqu'à arriver au chalet, les terminales dinèrent tous ensemble, s’installèrent dans leurs chambres, puis allèrent se coucher en rêvant à ce qu’ils allaient faire le lendemain.
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« Nai ! Nai ! Réveille-toi ! Je veux bien qu’on soit en vacances mais il va peut être falloir nous aider à décorer le chalet… -Naomi ! Mais….il est qu’elle heure ? -Plus de 10 heures ! Vite va te préparer ! Tout le monde t’attend !! » Plus tard dans la matinée, les préparatifs de Noël avançaient bien, la journée se déroulait normalement. Nai & Naomi s’occupaient de la décoration du salon. « Alors Nai, toujours personne en vue ? - Euuuh non… répondit-elle en rougissant - Ahah ! T’es coriace toi ! Tu n’avoueras pas qu’il te plait, hein ? - Je ne vois pas du tout de quoi tu parles ! S’étonna Nai, toujours en rougissant - Geeeeenre ! Ca crève les yeux que tu craques pour Alexandre ! Et depuis super longtemps en plus ! - OK… Je l’admets…. Ais tu répèteras rien hein ?! En plus je sais même pas ce qu’il pense de moi… - Promis promis, je dirais rien, !
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Plus tard dans la soirée, tous les lycéens participèrent à la cérémonie de l’illumination du sapin. Puis, firent la fête jusque tard dans la nuit, puis s’endormirent tous. Tous ? Non, seuls deux élèves ne dormaient pas et discutaient par SMS.
Tululu ! – Alors Naomi ? Tu sais Bipbip Bipbip ! – Oui ! Bon, de toute façon, on s’en doutait Tululu ! – Ouais… Aussi ils se connaissent depuis la maternelle. Il serait temps de faire quelque chose ! Bipbip Bipbip ! – J’ai une petite idée qui plairait à Nai, mais il faut qu’Alex participe… Tu penses pouvoir le convaincre ? Tululu ! – Tu me connais ! Explique ! Bipbip Bipbip ! – Alors voilà !
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Le lendemain, au petit déjeuner, Naomi et Nai discutaient. « Alors y’a quoi au programme aujourd’hui ? -Euuuh, réception des cadeaux de Noël pour ce matin et ski cet après midi » Comme un parent n’oublie jamais ses enfants, et malgré l’absence de certains, ils pensent tout de même à leur envoyer des cadeaux, et pas qu’un par personne, les élèves doivent s’occuper de la réception des paquets, du tri et de la mise sous le sapin. Et souvent, les cadeaux arrivaient en même temps que de nombreuses lettres d’excuse de leurs parents. Mais, Nai reçu deux lettres… « Alors Nai ? T’as reçu quoi ? - La traditionnelle : « Nous sommes désolée de ne pas pouvoir être ici avec toi pendant les fêtes de fins d’année…. En espérant que l’année prochaine bla-bla-bla » A croire qu’ils la ressortent tout les ans… Et une autre lettre, plutôt louche…. - Comment ça louche ? - Baath, on dirait un rendez-vous pour le soir du 24 décembre, on verra bien.
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Le 24 décembre, au soir, après le diner de Noël. « Alors Nai, tu vas à ton rendez-vous ? -Ouais, je vais voir qui c’est… en plus, il n’a même pas signé… Et puis, ça occupera en attendant minuit. -Ok ! A toute ! » Dit Naomi en faisant un clin d’œil Nai alla donc dans la salle de jeu, comme l’indiquait la lettre, mais elle n’y trouva personne. Il n’y avait qu’un post-it posé sur la table de billard…
« La petite curieuse… Retrouve-moi au réfectoire »
« Maintenant il me fait balader » pensa-t-elle. Mais elle poursuivit ses recherches. Dans le réfectoire encore personne, mais un nouveau petit papier.
« J’espère que tu t’impatientes…. Moi oui… Va-dehors ! »
« Il commence à m’énerver !.. » Malgré ce léger énervement, sa curiosité pris le dessus et elle sortit… Dehors, toujours personne. Mais, sur le sol blanc immaculé, il y avait un petit paquet rouge. Elle l’ouvrit, dedans, il y avait un ruban rouge et encore un petit papier
« Le ruban que tu portais en maternelle… Tu vois depuis combien de temps je tiens à toi… Dirige-toi vers la salle de sport ! »
« Ca m’aurait étonné… » Bien sur, là-bas, il n’y avait personne…
« Mon prénom commence par un A… Je suis plus haut que tu ne le crois…. »
Fatiguée de se balader… Nai monta sur le toit, se disant que si il n’y avait personne, elle laissera tomber, surtout qui minuit approchait. Mais, il y avait quelqu’un sur le toit. C’était Alexandre. Quand elle le vit, elle voulu s’enfuir, mais elle resta plantée là, sans bouger. Il vint la voir et commença à parler. « Alors, je crois que nous nous sommes bien promené… - Toi aussi ?! - Oui, je crois que nous nous sommes fais piéger. - Oui…. Dit Nai, qui rougissait à vue d’œil. - Je crois qu’il faut que l’on se parle… Tu vois, depuis… longtemps… tu me plais… beaucoup. - Ah, moi aussi, mais je pensais que tu ne me voyais même plus. - Nai… Je ne pourrais jamais t’ignorer : Je t’aime ! » En disant ces derniers mots, il se pencha vers Nai et l’embrassa. Il passa son bras sur son épaule, et ils descendirent ensemble…. Ce fut leur plus beau Noël….
thème :
Texte 2
Spoiler:
L’amour au paradie en décembre
Une jeune femme mince et svelte, regardait aux abords de la forêt, tout en sentant le vent rapide, mais frais, le coucher du soleil qui illuminait les plaines onduleuses. Depuis longtemps elle avait été curieuse. Curieuse de voir enfin le monde invisible du paradis. Mais cela du mettre fin à sa vie. Elle n’était pas malheureuse dans cette atmosphère, car il y avait sa mère, son père et ses frères. Pourtant une larme coula le long de sa joue. Ses yeux étaient tellement remplis d’eau qu’elle voyait flou. D’autre larme se mire à couler et son cœur à ce serrer.
Elle repensait au temps où elle vivait sous ses pieds. Elle repensait au temps où elle l’avait aimé. Un homme doux derrière son apparence dure. Il était si beau à ses yeux. Elle lui avait même donné sa main, car c’était son vœu. Le vent souffla de plus belle dans ses cheveux blonds qui venaient se coller à ses larmes. Elle enleva l’aspect gênant de son visage en frôlant ses yeux. Comme elle aimait le regarder, puis toucha ses lèvres, comme elle l’aimait l’embrasser. Elle mit sa main sur son épaule, comme elle aimait sentir ses mains la masser. D’autres larmes coulèrent à cause de son chagrin, comme il détestait la voir pleurer.
Elle avait quitté ce monde en laissant derrière elle son tendre amour. Celui qui avait conquis son cœur jusqu’à ce jour. Elle sentait qu’elle continuerait de l’aimer, pour toute l’éternité. Elle se mit à marcher vers l’horizon, pour arriver sur le bord de sa prison. Elle se coucha sur le ventre en regarda la Terre du paradis. Du haut de son nuage, elle aperçut enfin son cœur qui marchait le long de la plage, des larmes sur son doux visage.
- Ne pleure pas mon amour, souffla t-elle. Je suis là au-dessus de toi, je te vois. Tu pleures tout comme moi. Je t’aimerai toujours mon tendre amour. Tu es ma vie et je me meurs loin de ton lit.
Durant un moment, elle crut qu’il l’entendait. Il venait de lever les yeux vers le ciel, espérant la voir. Dans son cœur se dessina le visage humide de la jeune femme. Elle lui manquait autant qu’il lui manquait. Il ferma ses yeux d’un bleu foncé en tentant de l’imaginer toujours à ses côtés. Il la revoyait l’embrasser et la caresser. Même à cette distance infinie, leurs cœurs étaient plus rapprocher que jamais. Pour revoir le visage qui lui plaisait, il allait devoir attendre son dernier jour pour enfin pouvoir goûter à l’amour. Même s’il ne la voyait pas, il avait la sensation agréable, d’être épier par son être aimable. Il la sentait l’observer, alors il s’y confia émouvé.
- Attend moi mon amour. À tous les soirs je regarderais le ciel jusqu’au jour où nous pourrons nous revoir. J’arpenterai la terre en cherchant les fleurs que j’emporterai au paradis pour te les offrir à mon grand bonheur. Suit moi du haut de ton nuage et je te montrerai d’autres endroits inexplorés. Dans mes rêves j’irai te rejoindre. Oh ! Ma douce, je ne veux pas que tu souffres. Même à cette lourde distance, tu sentiras ma présence, car nos corps ne sont peut-être plus ensemble, mais tant que tu garderas mon cœur et moi le tien, je te promets encore un grand bonheur.
La jeune femme laissa tomber des larmes de joie sur son doux nuage de soie. Cette déclaration d’amour fut la plus belle qu’elle n’eut jamais entendu. Tout en la touchant profondément, elle sentait tout son dénouement pour qu’un jour elle puisse trouver son précieux moment qu’elle aimait partager avec lui à chaques instants. À contre cœur, le reste de la déclaration d’amour commença à lui faire peur.
- Mais je dois t’avouer quelques chose mon amour … continua le jeune homme. Je t’ai fait une promesse dans le passer et je dois à présent le casser… C’était seulement sur le moment, lorsqu’on s’est marier. C’était surtout une obligation et j’en aie tiré une grande leçon… Tu faisais mes rires et ma vie en ce temps là…
Le cœur de la jeune femme se comprima dans sa poitrine. Son cœur palpitait en entendant ses mots qui la pesaient. Elle tenta de garder ses larmes jusqu’à la fin de son discours déchirant. La peur qu’il veuille rompre avec elle la submergea. Elle écouta tout de même le reste en faisant de gros effort pour retenir l’eau qu’elle avait sur le bord de ses yeux bleu.
- Je t’ai promis que j’allais t’aimer… jusqu’à ce que la mort nous sépare… Je ne veut pas la respecter, car je t’aime encore… Et peut-être même plus qu’autrefois maintenant que je réalise que tu manques à ma vie. Je n’aimerais jamais une autre femme autant que toi, alors laisse moi t’aimer encore, même si la mort nous a déjà séparé. Je reviendrai te rejoindre ma chérie. Seras-tu prêtes à m’attendre ?
Tous les muscles de la jeune femme se détendirent, enfin. Il lui avait fait une peur bleue alors qu’elle tendait d’éviter de succomber à ses sanglots, pourtant elle ne put s’empêcher de mouillé le rivage de ses larmes qui échappaient à son visage. Le jeune homme sentit une goutte de pluie tomber sur sa joue. Pourtant le ciel était dégagé et ce n’était que cette goutte qui l’avait mouillé. Il devina que c’était une larme de sa bien aimé. À celle qui était émue de son amour pour elle. Il souria en regardant le beau ciel rosé, alors que le soleil s’apprêtait à se coucher.
- Je t’attendrai mon amour, souffla t-elle de sa voix émue. Je te suivrai comme tu me l’as demandé. Je serai ton ange non dévoilé. Tu me montreras ses endroits inexplorés que tu tiens tant à me montrer. Si jamais tu te perds, je serai ta lumière. J’éclaircirai les ombres pour te voir à chaques secondes.
Elle savait qu’il ne pouvait pas l’entendre. Pourtant elle continuait de lui déclarer son amour sans nom. Le fait de prononcer ses mots lui procurait un grand réconfort. Elle sentait sa présence et lui la sienne. Il était si beau et l’éclat du soleil sur son doux visage faisait fondre son cœur. Elle aurait tant aimé éviter cette voiture aux phares éclatants qui lui avait parut un long moment sur le coup et qui devait mettre fin à sa vie qu’elle avait tant aimé. Elle se rappela que l’ambulance était arrivée trop tard, car lorsqu’elle quittait son corps, elle apercevait au loin, ses lumières bleues et rouges qui se dirigeaient vers elle en chatoyant le ciel.
Elle n’était pas rester sur Terre, mais c’était immédiatement envolée vers le paradis. La lumière éblouissante l’aveugla un instant, mais ses yeux s’y habituèrent rapidement. À peine avait-elle rencontré les membres de sa famille qu’elle avait déjà ressentit la perte de son mari. Elle l’avait chercher des yeux à tord puisqu’il n’était pas encore mort. Alors qu’elle affichait son plus beau sourire devant tous ses rires, son mari sentait son cœur en pièce de la voir ainsi étendue sur la rue.
Le soir de sa mort, inondé par le remords, le veuf avait tout brisé dans sa maison en criant les pires injures. Il cassait tout ce qui lui passait par la main pour apaiser son chagrin. Il se tourmentait en se disant qu’il aurait pu faire quelque chose. En s’imaginant à la place de sa femme. Il repensait à ce conducteur infâme. Durant les jours qui suivirent son décès, il avait mouillé le côté du lit de sa chérie à son grand regret.
À présent, il la sentait. Cela faisait déjà un long mois qu’il vivait seul sous son toit. Il regarda le demi-cercle se perdre dans l’océan en se disant qu’elle aussi voyait ce même spectacle. Son cœur se réchauffa un cour moment puis marcha le long de la plage jusqu’à ce que les étoiles lui apparaissent tout comme aux yeux de sa déesse. Il s’était coucher sur le dos pour regarder ces petits cercles de lumière éclairer le ciel. Il avait enlever ses souliers pour sentir le sable fin sous ses pieds.
Il était rentrer tard chez lui. Les jours qui suivirent, il retourna sur la plage et elle sur son nuage. Les mariés sentaient leurs présence. Même s’il n’était pas sur le rivage, elle le suivait quand même des yeux et elle faisait de son mieux pour lui montrer qu’elle l’accompagnait. Le moyen le plus sur qu’elle avait trouvé était de lui versé une goûte d’eau sur lui lorsqu’il parlait à sa belle. Il continuèrent ainsi une année.
Puis un jour, alors qu’elle ne pouvait plus l’apercevoir. Elle le cherchait avec une lueur d’espoir sur Terre ou sur le bord de la mer, mais sans le voir. Elle sentait une fois de plus son cœur se déchirer par toute cette inquiétude qui continuait de la submerger. Elle arrêta sa course, tomba sur ses genoux, enfuit son visage entre ses mains et pleura tout les larmes qui l’avaient tourmenté puisqu’elle avait l’impression de perdre à nouveau son être aimé.
Si elle ne le voyait plus, s’était parce qu’il pouvait la voir. Tout comme elle, il avait été accueillit par sa famille avant de chercher sa jeune épouse. Il l’avait enfin trouver sur le bord d’un nuage à pleurer. Il la voyait fondre en larme, tourmenter de ne plus pouvoir le regarder. Il s’approcha discrètement derrière elle, puis déposa ses doigts sur le visage humide de sa belle. Furieuse, elle avait rejeté ses mains derrière elle avec la ferme intention de servir à son plaisantin un regard remplit de froideur, mais en revoyant ce doux visage qu’elle avait si souvent contemplé du haut de son nuage, elle se jeta dans ses bras en cherchant la chaleur de son mari et l’embrassa.
Enfin il était auprès d’elle et il pouvait maintenant voir sa belle. Les deux amoureux ne se quittèrent plus. La main dans la main, ils marchèrent souvent sur le long chemin qui longeait l’horizon du matin. Leur vie recommençait de plus belle en réchauffant cette étincelle qui n’avait aucunement l’intention de s’éteindre. Enfin ils étaient réunit. Leurs cœurs avaient finit par se retrouver.